Alors que le procureur a requis 10 ans de prison pour des militants de la LUCHA, des voix s’élèvent pour condamner ces poursuites. Parmi ces voix, celle de Martin FAYULU, opposant et candidat malheureux à la présidentielle de 2018: « Les citoyens qui se lèvent contre l’injustice et les tueries doivent être protégés et honorés. Surtout pas être traités comme des malfrats alors que ceux qui tuent et pillent le pays circulent librement. » Dans le même ordre, le président de l’ECIDE exige la libération sans condition des militants de la LUCHA.
Ces 8 militants du mouvement citoyen LUCHA (Lutte pour le changement) ont été arrêtés depuis décembre 2020, au cours d’une manifestation contre le renouvellement du mandat de la mission onusienne, Monusco. Selon la police, ils ont délibérément attaqué un commissariat pour se venger de l’interdiction de leur manifestation et ont agressé des policiers.