Félix Tshisekedi, a été désigné à l’unanimité « Champion Africain de la lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles », samedi à Addis-Abeba (Ethiopie), par le bureau de l’Union africaine, au cours du 35ème Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation continentale.
Le Chef de l’Etat, dont la mandature s’est achevée à la tête de l’UA, a, à cette occasion, passé le flambeau de l’Organisation à son homologue sénégalais, le Président Macky Sall, qui a affirmé qu’en 2021.
Dans son allocution de circonstance, le Président Félix Tshisekedi a notamment appelé ses pairs à « une forte concertation des efforts sur les questions essentielles du moment, enfin de permettre à l’UA de jouer pleinement son rôle dans la recherche des solutions aux défis et aux problèmes plus critiques auxquels sont confrontés les peuples d’Afrique.»
Le président Félix Tshisekedi a tenu à souligner, dans son allocution, l’une des grandes réussites de sa mandature, à savoir la création du Grand Prix panafricain de littérature, en attribuant, séance tenante, le prix à la première lauréate qu’est Oswald Lewat, d’origine camerounais.
Et une fois installé dans son siège de président en exercice de l’UA, Macky Sall a adressé ses premiers mots de remerciement à son prédécesseur pour l’œuvre accomplie et demandé à la plénière de le plébisciter « Champion de la masculinité positive », pour souligner son engagement sans faille, en faveur de la lutte qu’il mène contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Ensuite, il a salué certaines avancées de l’UA, sous la mandature de Félix Tshisekedi notamment, la matérialisation de la zone de libre-échange continental africaine (ZLECAF),la riposte coordonnée des pays africains contre la pandémie de la COVID-19.
Il a relevé cependant que « les défis restent nombreux et pressants »,parmi lesquels la paix, la sécurité, des changements anti constitutionnels à la tête des pays, la sécurité alimentaire, l’éducation des jeunes, la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles ainsi que l’accès équitable aux financements internationaux.