La police ougandaise a annoncé lundi, avoir arrêté « 20 collaborateurs » présumés des rebelles ADF. Cette arrestation intervient après le massacre imputé à ce groupe, qui a fait plus de 40 morts dans un lycée.
« Nous avons arrêté 20 collaborateurs présumés des ADF », les Forces démocratiques alliées, a affirmé Fred Enanga, porte-parole de la police ougandaise, lors d’une conférence de presse.
Juste après le massacre, des responsables de l’armée et de la police ougandaises avaient incriminé des membres des ADF, une milice islamiste qui a prêté allégeance au groupe Etat islamique.
Plus de 40 personnes, dont la plus jeune avait 12 ans et la plus âgée 95 ans, ont été tuées dans la nuit de vendredi à samedi. Les victimes, majoritairement des étudiants, ont été attaquées à coup de machettes, abattues par balles ou brûlées vives.
Le président Museveni a qualifié dimanche ce massacre d’acte « désespéré, lâche » et promis d’éliminer les responsables de l’assaut sanglant, le pire de ce type perpétré dans le pays depuis des années.
Le lycée se trouve à moins de deux kilomètres de la frontière avec la RDC, où les ADF sont actives et sont accusées d’avoir tué des milliers de civils depuis les années 1990.