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Etats Unis : Donald Trump appelle à l’unité après son investiture par les Républicains

Donald Trump tentera de reconquérir la Maison Blanche lors de la présidentielle du 5 novembre prochain aux États-Unis. L’ancien président défendra les couleurs du parti républicain lors de ce scrutin, charge qu’il a acceptée jeudi.

Cinq jours après une tentative d’assassinat, Donald Trump a prêché l’unité dans son discours d’investiture. La carte choisie par le septuagénaire semble marquer des points.

« Je crois que le président Trump a promu une vision d’unité et de prospérité que tous les Américains peuvent atteindre. En outre, il ne s’est pas contenté de donner de vagues platitudes qui sonnaient bien. Il a présenté des plans détaillés sur la façon dont il pourrait atteindre ces objectifs et faire entrer l’Amérique dans un nouvel âge d’or », raconte Max Bonner, délégué républicain du Tennessee.

L’appel à la résilience lancé par le candidat après avoir frôlé la mort est perçu comme une force nécessaire pour relancer le pays.

« Nous sommes un pays divisé. Vous pouvez le constater à travers les dirigeants que nous avons aujourd’hui. C’est épouvantable. C’est honteux. C’est dégoûtant. Personne ne tient la barre du navire. Nous sommes en train de sombrer dans un terrible gouffre de désespoir. Je pense que Trump a montré, après la tentative d’assassinat, qu’il pouvait se relever. Il peut dire au peuple américain de se battre. Il peut nous rassembler. Il peut nous faire savoir qu’il est coriace », explique Kip Capley, représentant de l’État du Tennessee.

Cette rhétorique touche désormais même dans le camp de son adversaire. Erich Hazen, qui a voté pour le président Biden en 2020, se dit indécis quant au scrutin prévu dans quatre mois.

« Je ne suis normalement pas indécis, donc c’est un peu étrange pour moi, mais j’ai l’impression que ce que j’ai vu de l’autre côté n’a pas été impressionnant du tout. Donc il prononce au moins des phrases cohérentes », déclare Erich Hazen, habitant de Milwaukee.

Une cohérence qui semble faire défaut à Joe Biden. Les démocrates seraient d’ailleurs en quête d’alternative au président-candidat.

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