
Kinshasa, le 25 février 2025 – Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, a reçu ce mardi à Kinshasa le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, en visite officielle dans la capitale congolaise. Au centre des discussions, la crise humanitaire et sécuritaire qui sévit dans l’Est du pays.
Lors de cette rencontre, Karim Khan a lancé un appel solennel aux témoins d’exactions perpétrées dans les zones sous occupation de l’armée rwandaise et de leurs alliés du M23. « Ceux qui détiennent des preuves de crimes de génocide, crimes de guerre ou crimes contre l’humanité sont priés de les transmettre via le site de la CPI », a déclaré le magistrat international.
Le Procureur de la CPI a souligné que la population congolaise a droit à la justice et à la protection. Il a rappelé que son institution suit de près la situation prévalant dans l’Est du pays, en vertu d’un protocole d’accord signé en 2023 avec les autorités congolaises.
Vers une conférence internationale sur la paix et la justice
Par ailleurs, une Conférence internationale sur la paix, la sécurité et la justice est prévue en avril prochain à Kinshasa. Selon le Professeur Taylor Lubanga, Chargé du suivi de la coopération entre la RDC et la CPI, cette rencontre se penchera sur les causes profondes de l’instabilité persistante dans l’Est du pays. Parmi les sujets de discussions figurera la création d’une Cour pénale spéciale pour la RDC, en vue de juger les crimes commis sur le sol congolais.
Cette initiative intervient dans un contexte de violences récurrentes dans les provinces de l’Est, où des groupes armés s’affrontent depuis plusieurs décennies, causant des milliers de victimes civiles et des déplacements massifs de population. Le gouvernement congolais et la CPI entendent renforcer leur collaboration pour traduire en justice les auteurs de ces atrocités et œuvrer à une paix durable.
En guise de réponse à votre appel à soumettre des informations sur la situation en RD Congo, notre Collectif des survivants et victimes du génocide hutu du Burundi de 1972, avant et après, soumettra sous peu un mémorandum partageant des informations utiles et éléments de preuve présentant les Bahima comme les vrais responsables du génocide commis contre les Hutus au Burundi en 1972, en rapport avec les allégations de crimes internationaux commis présentement en RD Congo, dans l’espoir de contribuer à clarifier la nature du conflit et même permettre de retrouver une paix durable dans toute la région de l’Afrique des grands lacs.
Cela ne fait plus aucun doute. Le conflit en République démocratique du Congo (RDC) plonge ses racines dans les autres conflits de nature génocidaire Hutu-Tutsi précédents ayant eu lieu dans la région de l’Afrique des grands lacs notamment au Rwanda (1986 et 1994) et au Burundi (1972 et 1993).
2 Génocides des Tutsis au Rwanda. Guerre en République Démocratique du Congo. Selon notre analyse anthropologique et notre expérience en tant que victime. Toutes les tensions à nature génocidaire qui ont lieu en Afrique des grands lacs ont une explication au Burundi voisin. Lien avec le génocide des Bahutu en 1972. Commis par un groupe dynastique de caractère nazi (similarité avec la Shoah ou la persécution et l’assassinat systématique de 6 millions de Juifs, organisé par l’État nazi et ses collaborateurs de 1933 à 1945). La dynastie des Tutsi-Bahima du Burundi. Sur inspiration et avec la collaboration des éléments de l’ancienne monarchie Tutsi-Bahima-Bega du Rwanda. Installée au pouvoir au Rwanda depuis le coup d’État de Rucunshu en 1896 (également connu comme étant potentiellement le premier génocide des Tutsis).
Génocides somme toutes impliquant pour pyromane la composante lignagère des Bahima de souche du royaume de Ruhinda en Uganda (Ankoré-Bunyoro). Et la solution a crise en République démocratique du Congo devrait prendre en considération ce phénomène dont l’éclairage se trouve au Burundi.
L’idéologie Nazie de l’empire Hima/Tutsi existe au Rwanda: La conclusion du professeur Jean-Pierre CHRÉTIEN dans « Copie d’une note rédigée à l’intention de la Mission d’information sur le Rwanda de l’Assemblée nationale française , publiée le 17 août 1998 ne laisse aucun doute : (…) il faut être attentif au fait que l’idéologie analysée ici à grands traits n’est pas un ethnisme parmi d’autres, c’est véritablement une idéologie à vocation plus large que le seul cas des Grands Lacs, qui fonctionne comme un authentique courant raciste, au même titre que l’idéologie opposant Aryens et Sémites dans notre Europe du XXe siècle :’
Au nom du Conseil exécutif de coordination internationale (CECI) et de l’équipe de la Fondation MIDEV du Collectif des survivants et victimes du génocide des Hutus du Burundi de 1972, avant et après.