
Le Tribunal militaire de garnison de Matadi a rendu un verdict sans appel mardi, condamnant 62 des 67 prévenus à la peine de mort. Ces individus, accusés de terrorisme et d’association de malfaiteurs, avaient été arrêtés dans le cadre de l’opération « Ndobo » menée par les forces de l’ordre dans le Kongo Central.
Seul Henock Diangindu a été acquitté, tandis que quatre autres prévenus ont écopé de peines moins lourdes. Cette décision illustre la fermeté des autorités congolaises face au banditisme urbain, incarné par ces présumés « kulunas » qui semaient la terreur dans la région.
Une justice exemplaire et rapide
L’opération « Ndobo », lancée officiellement le mercredi 12 mars en présence du Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, avait conduit à l’arrestation massive de ces individus. Dès le 17 mars, une audience foraine avait été ouverte à Matadi, chef-lieu du Kongo Central, sous la supervision du Ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba Ntungunga, et du Gouverneur du Kongo Central, Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo.
Les autorités ont souligné l’importance de cette action judiciaire comme un signal fort envoyé aux criminels. Cette série de condamnations démontre la volonté de l’État congolais de lutter efficacement contre l’insécurité et de restaurer l’ordre public dans le pays.