
Mardi 18 mars, une explosion meurtrière a frappé la capitale somalienne, Mogadiscio, peu après le passage du convoi du président Hassan Sheikh Mohamud. L’attentat, revendiqué par le groupe militant al-Shabab, a eu lieu dans le quartier de Hamar-Jajab, détruisant un immeuble résidentiel et une voiture, et blessant plusieurs personnes. Les autorités ont confirmé que le président était indemne.
L’attaque a visé le convoi présidentiel alors que Hassan Sheikh Mohamud se rendait dans l’État d’Hirshabelle pour superviser une offensive militaire contre les shebab, qui mènent une insurrection violente depuis plus de quinze ans. Selon des témoins, l’explosion a causé un chaos total, avec des corps retrouvés sous les décombres, et une voiture soufflée par la déflagration.
Un responsable sécuritaire a précisé que l’explosion a eu lieu dans une zone très fréquentée de la ville, à proximité d’un hôtel, qui a également été gravement endommagé. Bien que le bilan exact des victimes reste à déterminer, des témoins ont rapporté des scènes de panique et de destruction.
Le groupe al-Shabab, affilié à Al-Qaïda, a rapidement revendiqué l’attentat. Ces dernières semaines, le groupe a intensifié ses attaques contre les forces gouvernementales et leurs alliés, notamment après l’attaque meurtrière d’un hôtel à Mogadiscio le 11 mars, qui avait fait au moins neuf morts.
Le gouvernement somalien, bien que confronté à de multiples défis sur le terrain, reste déterminé dans sa lutte contre al-Shabab. Hussein Sheikh Ali, conseiller en sécurité nationale, a réaffirmé que le président allait bien, soulignant que la nation ne serait pas intimidée par de telles attaques.
Cet attentat souligne la violence persistante du conflit en Somalie, où les forces gouvernementales, soutenues par des frappes américaines et des troupes de l’Union africaine, continuent de lutter pour reprendre le contrôle des zones encore sous l’emprise des militants d’al-Shabab.