Félix Tshisekedi demande au Gouvernement de tout mettre en œuvre pour achever les chantiers des infrastructures sportives dont les travaux sont à l’arrêt.

Au Conseil des ministres de ce vendredi 02 décembre, le président de la République, Félix Tshisekedi est revenu sur le problème des infrastructures sportives dont les chantiers abandonnés.

Le président de la République a indiqué que les infrastructures publiques sportives dont les travaux restent longtemps inachevés, deviennent une perte pour l’Etat et une source de désagrément pour les riverains“, a indiqué Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement qui précise que Félix Tshisekedi a demandé au Gouvernement en tant qu’initiateur et maître d’ouvrage, de tout faire pur achever dans le meilleur délai, les nombreux chantiers lancés depuis plus d’une décennie et qui restent inachevés jusqu’à ce jour.

Dans sa communication au Conseil, le président de la République a épinglé le projet de construction des stades municipaux à travers le pays, dont les travaux ont été lancés en 2014 par le Premier ministre Matata Ponyo à Kinshasa, pour doter la capitale des stades de football dans les communes de Matete, Barumbu, Ngaliema, Delvaux et Bandalugwa.

Félix Tshisekedi a déploré à titre d’exemple le cas de Bandalugwa, où “le stade municipal prévu est censé comprendre un stade couvert destiné au Basketball et aux sports de combat, demeure non seulement inachevé, mais fait également office d’abri pour les délinquants environnants”.

Afin de répondre à court terme à l’une des recommandations des états généraux des Sports en matière d’infrastructures sportives modernes, le président Tshisekedi a insisté sur la nécessité de terminer les travaux de ces stades municipaux. Il a ainsi demandé au ministre des Infrastructures et Travaux, en collaboration avec le ministre des Sports, de présenter à la première réunion du Conseil des ministres de janvier prochain, l’état des lieux et technique du stade municipal de Bandalungwa, ainsi que celui de l’ensemble d’infrastructures sportives publiques importantes du pays, restées inachevées et dont les travaux sont à l’arrêt depuis plus de deux ans.

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