Monde : les Etats-Unis abattent un “Ballon espion” chinois  au-dessus de l’Atlantique

Le Pentagone avait indiqué jeudi 2 février qu’il suivait à la trace les mouvements d’un ballon espion chinois volant à haute altitude au-dessus du territoire des États-Unis et de sites militaires sensibles, précisant qu’il ne représentait pas de menace directe. Le président américain, Joe Biden, a décidé ce samedi 4 février, de s’occuper du « ballon espion chinois ».

Alors qu’il venait d’atterrir à bord d’Air Force One à Syracuse, dans l’Etat de New York, où il doit passer quelques heures, Joe Biden a déclaré : « Nous allons nous en occuper », sans plus de précision. Après ces quelques mots, il est immédiatement monté dans une voiture. Quelques instants plus tard, l’engin a été abattu par un missile tiré par un avion de chasse. L’armée américaine espère récupérer le maximum de débris avant qu’ils ne sombrent dans l’océan.

Peu avant, le trafic aérien a été suspendu dans trois aéroports américains, selon une annonce du régulateur de l’aviation civile américaine (FAA) : « La FAA a suspendu les départs et les arrivées à l’aéroport de Wilmington en Caroline du Nord, l’aéroport international de Myrtle Beach et l’aéroport international de Charleston, en Caroline du Sud, dans le cadre d’une mesure de sécurité nationale prise par le département de la défense » américain, a-t-elle annoncé dans un communiqué.

Pékin a reconnu qu’il s’agissait bien d’un appareil venu de Chine, mais a assuré qu’il s’agissait d’un “aéronef civil, utilisé à des fins de recherches, principalement météorologiques”. L’engin aurait “dévié de sa trajectoire”, avait ajouté un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, en exprimant les “regrets” de son pays pour cette violation “involontaire” de l’espace aérien américain.

Le Pentagone annonce qu’un deuxième ballon a été aperçu au-dessus de l’Amérique latine. Les autorités américaines n’ont pas précisé la localisation exacte de ce nouvel objet. « Nous estimons à présent qu’il s’agit d’un autre ballon de surveillance chinois », a déclaré l’officier Patrick Ryder, attaché de presse du Pentagone.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *