Pollution de la rivière Kasaï: Eve Bazaïba à la tête d’une délégation gouvernementale à Tshikapa pour s’enquérir de la situation

La vice-Premier Ministre en charge de l’Environnement et du développement durable, Eve Bazaïba, séjourne à Tshikapa, dans la province du Kasaï, depuis ce vendredi 27 août 2021 soir. Elle est à la tête d’une délégation des experts du gouvernement. Cette délégation a pour mission d’évaluer la situation de la pollution des eaux des rivières Kasaï et Tshikapa .

Après évaluation, des solutions urgentes sont envisagées pour protéger les populations riveraines. a dit Eve Bazaïba lors de sa descente ce matin à la rivière Kasaï.

Bien avant l’arrivée de la Ministre, une équipe d’avance du gouvernement, composée essentiellement d’experts, a visité en compagnie du Gouverneur intérimaire du Kasaï, Hubert Ngulandjoko, quelques coins de la ville de Tshikapa. Ils se sont rendus aux ponts Tshikapa et Kasaï en construction pour faire le constat sur la pollution des eaux.

Pour rappel, les rivières Kasaï et Tshikapa sont polluées depuis environ 3 semaines. D’après les autorités congolaises, une usine de droit angolais spécialisée dans l’exploitation des diamants a déversé des produits toxiques sur la rivière Tshikapa à partir de la province de Lunda Norte. Et dans un communiqué rendu public le 23 août, la Sociedade Mineira de Catoca (Catoca Mining Company) avait déclaré, «que des déchets de la plus grande mine de diamants d’Angola se sont répandus dans une rivière le mois dernier.»

Eve Bazaïba à la rivière Kasaï

1 Comment

  • Елизавета

    A titre de rappel, les eaux des rivieres Kasai sont polluees il y a de cela un mois. C’est depuis l’Angola ou l’une des rivieres polluees tire sa source qu’une usine d’exploitation des diamants y a deverse les matieres toxiques. Une situation qui a entraine la coloration des eaux et mort en cascade des animaux aquatiques. Cette situation a sensiblement perturbe la vie des populations au Kasai comme dans la province du Kwilu. En dehors du manque d’eau, beaucoup d’habitants qui vivent essentiellement de l’exploitation de ces rivieres sont aujourd’hui dans une situation d’invulnerabilite extreme

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