Un avion de la présidence congolaise, mobilisé pour assurer la logistique d’un déplacement du président Félix Tshisekedi dans l’Est de la République démocratique du Congo, a été déclaré disparu le soir du jeudi 10 octobre avant que les autorités ne confirment, le lendemain, son crash tragique. Aucun des passagers n’a survécu. Parmi les victimes se trouvent des membres proches du chef de l’État, incluant son chauffeur personnel et un garde rapproché.
Cette catastrophe a secoué la nation, entraînant des réactions multiples de la part des personnalités politiques et de la population congolaise.
Manifestations à Kinshasa
À Kinshasa, la nouvelle a suscité de vives réactions dans les rues. Plusieurs centaines de personnes sont descendues manifester, dénonçant ce qu’elles perçoivent comme un complot visant Félix Tshisekedi, le garant de la nation. Ces rassemblements spontanés témoignent de l’émotion et des interrogations que ce drame a suscité dans l’opinion publique.
Réactions des leaders politiques
Les leaders politiques n’ont pas tardé à exprimer leurs condoléances et leurs inquiétudes face à ce drame aérien, qui vient raviver les débats sur la sécurité des déplacements en République démocratique du Congo.
Moïse Katumbi, hommes d’affaires et figure politique influente, a exprimé sa profonde tristesse :
« C’est avec consternation que j’apprends le crash de l’Antonov 72 survenu dans le Maniema. Mes sincères condoléances aux familles des victimes, aux FARDC et à Félix Tshisekedi qui vient de perdre de proches collaborateurs. Que les âmes des défunts reposent en paix. »
Martin Fayulu, ancien candidat président et opposant à Tshisekedi, a également réagi avec émotion :
« Mes condoléances les plus attristées aux familles des personnes disparues à bord de l’Antonov reliant Goma à Kinshasa, dont les débris ont été retrouvés dans le Maniema. C’est une tragédie aérienne de trop dans notre pays. »
Enfin, Claudel Lubaya, député et opposant politique, a souhaité des réponses claires quant aux circonstances de cette catastrophe :
« Attristé par le crash de l’avion de logistique présidentielle ayant causé la mort d’une dizaine de personnes, j’adresse mes condoléances au Président Félix Tshisekedi, aux FARDC et aux familles des victimes que j’assure de ma compassion. Puisse l’enquête établir les causes et responsabilités du drame. »
Une enquête en attente de réponses
Ce crash, qui a causé des pertes humaines au sein de l’entourage présidentiel, soulève des questions pressantes. Une enquête est attendue pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. En attendant, le pays pleure la perte de ces vies et demeure en quête de réponses et de justice pour les familles endeuillées.