Depuis l’instauration de la gratuité de l’enseignement, le processus d’identification des enseignants « Non payés » et « Nouvelles unités » a permis de payer près de 97.000 enseignants « non payés » depuis le mois de janvier, et bientôt les nouvelles unités.
Alors que le syndicat des enseignants conditionnait la reprise des cours post-covid par la paie des enseignants « nouvelles unités » jusque là non impayés, le Président Tshisekedi avait instruit le gouvernement de diligenter une enquête indépendante au sein du SECOPE pour identifier les enseignants « N.U » affectés et les nouveaux bureaux créés.
C’est dans ce cadre que le député UDPS Tony MWABA dénonce ce qu’il appelle « l’argent d’abord« : « les vrais enseignants NU mis à l’écart au profit des militants politiques, membres de familles et recommandés. » Dans son tweet, l’élu UDPS dénonce aussi des affectations collectives, des détournements des salaires, des enseignants et écoles fictifs.
Rappelons aussi qu’il y a quelques jours, la Synergie des Syndicats des Enseignants de la RDC, composée de SYNECAT, CCT, FA, SYNEP et COFEVID, avait appelé à la démission du ministre de l’EPST, Willy Bakonga, avant la rentrée scolaire 2020-2021.
« Outre ces problèmes d’ordre institutionnel, s’ajoutent des problèmes de gouvernance liés à la mauvaise foi manifeste du ministre de l’EPST frisant un complot contre la réforme qui se traduit par un recrutement massif et irrégulier du personnel enseignant avec le risque de saigner les finances publiques susceptibles d’améliorer l’enveloppe salariale des enseignants et payer les Nouvelles Unités. On assiste à des mises en place fantaisistes, clientélistes et tribalistes qui excluent l’expertise avérée du système qui va compromettre dangereusement l’efficacité de notre système d’enseignement« , avaient déclaré ces syndicats.