Le système à la base de l’insécurité à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, a été démantelé, la paix et la sécurité retrouvées dans la ville, a rapporté à l’ACP, le major Dieudonné Ngoy, directeur du service de communication et d’information (SCIFA) des FARDC, peu avant de prendre l’avion samedi à l’aéroport international de Ndjili, à destination de cette capitale provinciale.
Selon lui, les FARDC ont pu mener une observation minutieuse ayant permis à beaucoup de se révéler et des fournisseurs d’équipements, pris en flagrant délit, étaient tombés dans le filet de l’armée. Parmi eux figuraient des déserteurs et des démobilisés de l’armée ainsi que des bandits venus de provinces voisines du Haut-Katanga. Ces inciviques avaient mis en place leur propre mode opératoire assimilé à un terrorisme qui a poussé la population à se prendre en charge, parfois par une justice populaire, d’ailleurs non acceptée par l’armée.
Pour poursuivre cette dynamique, le commandement militaire sollicite une collaboration de la population pour dénoncer les suspects à travers les numéros verts mis par l’armée pour cette fin.
Par ailleurs, assez souvent sur demande de l’autorité politico administrative, l’armée peut intervenir en soutien à la Police nationale congolaise(PNC), en cas de débordement, pour remettre de l’ordre partout où la population est mise en insécurité, a-t-il précisé.
Ces résultats sont le fruit du changement intervenu à la tête du commandement militaire de la 22ème région militaire avec l’avènement du général major Smith Gihanga Mutara qui a mis en place de nouvelles stratégies et pris de mesures adéquates pour mettre fin à la situation d’insécurité sur l’ensemble de provinces issues du démembrement de l’ex-Katanga, a renchéri le jeune officier des FARDC.
La rédaction/ Congo inter