Depuis fin décembre 2020, les autorités du pays avaient décidé de fermer les écoles et universités, pour lutter contre la deuxième vague de coronavirus. La date de reprise n’étant pas encore connue, les enseignants des écoles privées en général, manifestent leur mécontement, le plus souvent sur les réseaux sociaux.
L’année dernière, presque tous les enseignants du privé étaient impayés pendant près de 6 mois, car n’ayant pas travaillé suite aux mesures de lutte contre la COVID-19. Deux mois après la reprise, alors que ces professionnels de la craie semblaient commencer à reprendre la vie, les voilà encore une fois de plus dans le pétrin. Imaginons un père de famille, impayé pendant 6 mois, ensuite payé 2 mois, et qui replonge encore dans l’incertitude.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs enseignants chargent les autorités du pays et menacent d’utiliser leurs stylos rouges aux élections de 2023 si rien n’est fait. Des marches de protestation seraient même en préparation.
Congo inter demande aux autorités de combiner la lutte contre le Coronavirus et la survie économique du pays. Il est possible de lutter autrement, lutter en laissant les autres travailler même au minimum et avoir ainsi la possibilité de nourrir les familles.