Le président de la CENI a présenté, ce vendredi 9 avril, le rapport général du processus électoral 2012-2020 à l’Assemble nationale. Au cours de cette séance, Corneille Nangaa, a formulé sept questions de fond sur la nécessité des réformes électorales.
En tant que conseiller technique en matière électorale aussi bien du parlement que du Gouvernement, la CENI, à travers son président Corneille Nangaa a relevé quelques questions suivantes :
- Faut-il modifier les lois essentielles sur les élections à chaque cycle électoral ?
- Au cas où l’on opte pour une réforme, jusqu’où peut-on aller ?
- Au regard de la méfiance entre acteurs, comment garantir un minimum de consensus sur les matières à soumettre à la réforme et la démarche à suivre ?
- Comment concilier toutes ces réformes envisagées avec l’impératif du respect du délai constitutionnel des scrutins de 2023 ?
- Faut-il subordonner l’organisation des élections au recensement général de la population ?
- Quid du coût exorbitant de la démocratie quant à l’organisation de 11 scrutins et la prise en charge des institutions issues de ceux-ci ?
- Comment moraliser la vie politique ?
Il reste convaincu que les réformes électorales se comprennent sous deux volets, à savoir : celui qui concerne l’organe de gestion des élections (loi organique) et celui relatif aux scrutins (loi électorale). Les deux lois, soutient – il, renferment les mêmes préoccupations en termes de priorités, de contraintes de temps ou encore d’incidences constitutionnelles.