La MONUSCO a installé à Bunia une centaine de panneaux solaires dans la ville, pour un montant global de 132.000 dollars américains pour ses deux projets dits à impact rapide de la Mission des nations unies, a indiqué le porte-parole de la mission, Mathias Gillman.
Ces projets d’éclairage public à Bunia et ses quelques 2 millions d’habitants rentrent dans le cadre de l’appui à la stabilisation de l’Est de la RDC et de la protection des civils. Ils visent aussi à faciliter l’évacuation des malades pendant les heures tardives de la journée.
Deux projets similaires de la MONUSCO vont être lancés dans les prochaines semaines à Fataki et Djugu-centre, dans le territoire de Djugu. Ces projets qui ont en outre, pour vocation de favoriser la cohabitation pacifique entre communautés et le renforcement de la cohésion sociale, puisqu’ils emploient des anciens combattants, des jeunes à risque et des femmes, visent à aider l’autorité de cette province à lutter contre la criminalité urbaine, précise la même source.
Les femmes de la Police de la MONUSCO à Bunia ont sensibilisé, le 25 juin dernier, des enfants du site de déplacés de Kigonze dans la périphérie de Bunia sur la Protection de l’enfant et la lutte contre la COVID-19, à la suite de l’insécurité dans leurs milieux de vie en territoire de Djugu que leurs parents ont fui leurs villages pour se retrouver à Bunia dans quelques familles d’accueil, mais le plus souvent dans des sites, dont celui de Kigonze qui héberge plus de 12.000 déplacés.
Pour atténuer leurs souffrances, surtout celles des enfants, le réseau des femmes de la Police de la MONUSCO (RFUM), secteur de Bunia, a remis des vivres et non-vivres à l’issue de la sensibilisation.
Il s’agit des sacs de haricots, bidons d’huile, boissons sucrées, biscuits et savon, mais aussi ballons et maillots pour le football.
La MONUSCO a organisé également le 25 juin dernier, dans l’enceinte de la prison centrale de Bunia, une formation sur les stratégies de réactions rapides et d’auto-défense afin de circonscrire tout incident en détention. Trente agents y ont pris part, dont 4 femmes, le directeur de la prison et son adjoint.
Ce pénitencier héberge aujourd’hui plus de 1.600 détenus, alors que les effectifs avant l’état de siège étaient d’environ 1.400 détenus. Cette formation initiée par l’Unité d’appui à l’administration pénitentiaire (UAAP) de la MONUSCO a été assurée par les casques bleus népalais de la Force onusienne.