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Politique : Moïse Katumbi se prononce bientôt s’il quitte ou pas l’Union sacrée.

Le problème s’était déjà posé il y a plusieurs mois, lorsque le président de Ensemble pour la République qui n’avait pas bien digéré l’entérinement des membres de la Commission électorale, avait entamé des consultations avec ses proches alliés pour voir dans quelles mesures s’éloigner du camp présidentiel. Il a avait finalement résolu de ne pas quitter le navire présidentiel à cause de l’opposition de la majorité de ses lieutenants.

Alors que les échéances électorales de 2023 approchent, Ensemble pour la République annonce de nouveau une prise de parole de son président sur le sujet, « Moïse Katumbi a fondamentalement consulté toutes les forces de notre parti politique. Aujourd’hui, les travaux sont très avancés et le moment venu, il va se prononcer sur le oui ou non de quitter l’Union sacrée« , a dit Laurent Onyemba, secrétaire national en charge de la communication d’Ensemble pour la République.

Le haut cadre du parti Katumbiste parle de leurs ambitions électorales à tous les niveaux : « Nous avons l’ambition d’avoir des candidats à tous les niveaux (même à l’élection présidentielle). C’est ça la vocation d’un parti politique, sauf si on est une boutique politique… Le moment venu, nous allons convoquer le congrès du parti pour discuter de l’opportunité d’avoir des candidats à tous les niveaux, nous aurons aussi des primaires.

Cependant, le parti de Moïse Katumbi fait encore partie du camp présidentiel et le restera encore pour un peu plus de temps.

« Même si on prenait tous les ministres ou tous ceux qui détiennent une portion de pouvoir pour le compte d’Ensemble, nous allons rester droits dans nos bottes. Jusqu’à preuve du contraire, nous soutenons la philosophie de l’Union sacrée
« , assure-t-il.

Il faut rappeler que le parti de Moïse Katumbi a connu quelques défections de taille. Quelques hauts cadres se sont prononcés qu’ils soutiendront le Président Tshisekedi à l’élection présidentielle de 2023, certains parmi eux, comme Muhindo Nzangi ont même déjà créé leurs propres formations politiques.

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