Le Président de la République Félix Tshisekedi s’est entretenu ce vendredi 02 septembre à la Cité de l’Union Africaine, avec des responsables traditionnels du grand Bandundu. La crise dans le territoire de Kwamouth opposant lesTeke aux Yaka, était largement évoquée.
Accompagné par la ministre près le Président de la République, Nana Mananwina, le roi Mini-Kongo, Sa Majesté Fabrice KAVABIOKO et sa délégation étaient venus rencontrer Félix Tshisekedi pour lui exprimer leur gratitude par rapport au retour du Kakungu.
« 20 août, on avait visité notre masque Kakungu que le Chef de l’Etat avait ramené au pays, c’était par rapport à ça qu’on voulait venir pour remercier le Chef de l’Etat dans sa diplomatie qu’il est entrain de faire pour la République Démocratique du Congo », a dit Sa Majesté Fabrice KAVABIOKO.
Cependant, la situation sécuritaire du grand Bandundu a pratiquement modifié l’ordre du jour, improvisant le sujet du conflit entre les Teke et les Yaka, qui a déjà causé plusieurs pertes en vies humaines. Le Président Tshisekedi a recueilli les avis de ces chefs coutumiers sur le différend, avant d’ordonner à ces derniers d’entamer des pourparlers pour une solution concertée.
« Le Chef cherche à mettre les Congolais ensemble. C’est pourquoi il nous a demandés, nous qui sommes aussi du grand Bandundu, que l’on puisse aller mettre la paix. Il a donc demandé à moi en tant que grand Chef Mini-Kongo, d’aller aussi parler avec ces deux peuples. Dès demain, nous irons pour parler avec eux », a ajouté le Chef Mini-Kongo.
Pour rappel, c’était au début du mois d’août, la cité de Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe, devient le théâtre de violents affrontements à l’arme blanche. Deux communautés congolaises du grand Bandundu sont à l’origine de ces violences : D’un coté, la communauté Teke, qui se considère comme originaire et propriétaire des villages situés le long du fleuve Congo sur une distance d’environ 200 kilomètres. De l’autre, la communauté Yaka venue s’installer après.