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Sécurité : Le conflit entre Teke et Yaka au Mai-Ndome, inquiète le Kwilu voisin.

Le conflit entre Teke et Yaka dans le territoire de Kwamouth en province du Mai-Ndombe, devient de plus en plus inquiétant pour les provinces voisines. Après assassinat de 5 éléments des FARDC envoyés en renfort par la province du Kwilu, la situation est préoccupante selon le gouvernement provincial du Kwilu voisin.

« Beaucoup de déplacés qui arrivent à Bandundu ville, sans compter que sur l’autre rive de la rivière Kwango, il y a forcément aussi des déplacés du côté de la frontière avec Bagata. Mais sur place à Bandundu, il y a effectivement des déplacés qui sont pris en charge par le gouvernement provincial, pour ceux qui n’ont pas des membres de famille ici sur place. « , a dit Jean-Claude Bwanganga, ministre provincial de l’intérieur du Kwilu.

En essayant de contrôler le trafic avec la province voisine du Mai-Ndombe, la province du Kwilu est confronté à des difficultés. Des éléments des FARDC envoyés pour sécuriser le trafic sur la nationale numéro un, ont même été pris en embuscade.

« Une difficulté que nous avons avec la frontière du Mai-Ndombe, depuis un certain temps il y a eu multiplication de ports privés, ce qui ne facilite pas le travail des services de sécurité. Il y a aussi des embarcations qui arriveraient probablement la nuit, malgré que nous avons mis en place une patrouille pour essayer de surveiller le trafic entre notre province et la province du Mai-Ndombe. On ne s’y attendait pas, on a été pris de court; ça a été alimenté par cette insécurité grandissante, la cruauté des populations qui s’est exprimée par …après embuscade qui a été tendue à nos militaires, je signale en passant un peloton organique pour sécuriser la nationale numéro un », ajoute le ministre provincial Bwanganga.

Pour rappel, c’était au début du mois d’août, la cité de Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe, devient le théâtre de violents affrontements à l’arme blanche. Deux communautés congolaises du grand Bandundu sont à l’origine de ces violences : D’un coté, la communauté Teke, qui se considère comme originaire et propriétaire des villages situés le long du fleuve Congo sur une distance d’environ 200 kilomètres. De l’autre, la communauté Yaka venue s’installer après. 

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