Pas d’entrée ni de sortie au village Bitadilaswa à 67 km de la RN 1. Des hommes armés en provenance de Kwamouth se sont dissimulés dans la population en début de semaine dernière et ont réussi à créer une psychose est totale.
D’après Lucien Lufutu, président du cadre de concertation de la société civile du Kwango qui a tiré la sonnette d’alarme le jeudi dernier, ceci présage une attaque imminente qui peut affecter la circulation sur la route nationale numéro 1. Déjà sur terrain, c’est la paralysie totale bien qu’aucune violence n’ait encore été enregistrée.
« Cette situation est occasionnée par la présence des assaillants venus de Kwamouth qui sont là et essaient de se préparer pour attaquer. Nous pensons déjà que c’est une menace si jamais les attaques se généralisaient dans la partie Ouest, au point de toucher la route nationale numéro 1. Voilà pourquoi nous demandons au Gouvernement de tout mettre en œuvre pour que la sécurité soit renforcée davantage », a-t-il indiqué.
La situation est connue des services de sécurité, mais la difficulté c’est d’identifier les assaillants qui se sont infiltrés et qui maitrisent bien la langue locale.
« Nos services ont signalé la présence des assaillants dans ce village-là, les services de sécurité ont été dépêché sur place en renfort et, nous suivons la situation 24h/24. … c’est difficile de les identifier, puisque maintenant ils sont dans la population. Comme on nous a dit que ce sont les gens qui parlent la langue locale Kiyaka », a dit l’Administrateur du territoire de Kenge, Palcide Kazundu.
Après le Mai-Ndombe et le Kwilu, la province du Kwango est la troisième à être touchée par les violences débutées au territoire de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe.