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Université de Mbujimayi : « Le coût global des travaux est de 17 millions $. Le Gouvernement n’a déboursé que 18% du montant », précise Muhindo Nzangi.

Les travaux de construction de l’Université Officielle de Mbujimayi (UOM), n’ont pas coûté 42 millions USD comme annoncé par certaines sources, lors de la dernière visite du président Félix Tshisekedi à Mbujimayi. Le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), a apporté son démenti mercredi, à l’issue de sa tournée d’inspection effectuée dans quelques chantiers de modernisation des universités et instituts de Kinshasa.

Selon Muhindo Nzangi, l’acheminement des matériaux de construction au Grand Kasaï, est un casse-tête.

 «Nous avions lancé ces travaux en avril pour ce qui concerne l’INBTP, l’UPN, les universités de Mbujimayi, Kananga et Bunia. Ce qui a été réalisé jusqu’à ce jour, est un travail gigantesque (…) lorsque le chef de l’Etat est arrivé à Mbujimayi, les gens ont dit ‘on ne voit plus les travaux évoluer’. On a des difficultés à l’intérieur de la province, notamment dans l’espace Kasaï ; l’acheminement des matériaux de construction, pour ce qui concerne Mbujimayi et Kananga, c’est un casse-tête », a expliqué le ministre de l’ESU.

Selon Muhindo Nzangi, les travaux encore en cours à Mbujimayi, couteront 17 millions de dollars à l’Etat congolais et sont exécutés par préfinancement des sociétés exécutantes. « les travaux de Mbujimayi qui concernent les Homes, les auditoires, l’université, ont coûté au total 17 millions de dollars. L’entreprise qui a gagné le marché, préfinance les travaux. Ce qu’on a dit qu’il y a 42 millions déjà décaissés, ce sont des faussetés. Jusque-là la RDC n’a déboursé que 18% du montant total ; et ces 18% représentent effectivement les travaux déjà faits », a ajouté Muhindo Nzangi.

Lors de la visite du président Félix Tshisekedi à Mbujimayi, des informations ont fait le tour des réseaux sociaux, indiquant que « 42 millions de dollars décaissés pour la modernisation de l’université de Mbujimayi, ont été détournés ; raison pour laquelle, les travaux n’avancent plus ».

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