L’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT) a apporté de l’éclairage au sujet des travaux de lutte anti érosif qui s’effectuent au niveau de l’arrêt « En Vrac » situé dans la commune de Mont-Ngafula, pour couper court selon une dépêche du ministère des Infrastructures, aux spéculations des réseaux sociaux.
Dans sa mise au point, l’ACGT note que pour réaliser correctement un travail de lutte anti érosif, il y’a 2 étapes principales à respecter : 1) Remblayer le creux laissé par l’érosion avec des gros, moyens et petits éléments; et 2) Procéder à la construction des drains pour évacuer les eaux de ruissellement hors de la zone de l’érosion jusqu’à un point bas.
Pour l’ACGT, ce qui se dit au sujet des travaux de lutte anti érosif du site « En vrac » sur la RN 1 à la sortie de Kinshasa vers Matadi n’est que spéculation. La route est ouverte au trafic sur les deux bandes et les travaux de sauvegarde se poursuivent.
A en croire cette agence, tant que l’on n’a pas construit les caniveaux, le site reste fragile, et pour construire ces caniveaux, il faudra fouiller (creuser dans la terre que l’on apporte pour remblayer le creux laissé par l’érosion). Pourtant, indique-t-elle, il n’est pas possible de fouiller pendant les fortes pluies, car il y’a risque de créer une nouvelle érosion. Les prévisions métrologiques font savoir qu’une accalmie dans les précipitations (la tombée des pluies) est attendue vers le 15 janvier; en ce moment-là, les travaux de construction des caniveaux pourront se faire.