La Haute Cour militaire a tenu à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), sa 7ème audience dans l’affaire du député national Édouard Mwangachouchou, ce mardi 4 avril 2023, à la prison militaire de Ndolo où le prévenu a été transféré.
Au cours de l’audience, les juges de la Haute Cour ont effectué une descente à la Banque Centrale du Congo (BCC) où le coffre-fort saisi dans la résidence d’Édouard Mwangachouchou à Gombe lors de la perquisition du 3 mars est gardé. Sur place, seuls les juges, les prévenus et leurs avocats ont eu accès à la pièce où ce coffre-fort à été gardé. Aucune information n’a filtré jusque-là quant au contenu trouvé dedans.
Des avocats interrogés se sont contentés de confirmer que le coffre-fort à bel et bien était ouvert. Le ministère public fera la restitution des objets trouvés dans ce coffre-fort à la prochaine audience fixée au 11 avril prochain.
Soulignons qu’avant la descente sur terrain, le ministère public avait exposé devant les juges les autres objets saisis dans la résidence d’Édouard Mwangachouchou au Nord-Kivu, notamment les armes et les munitions.
Lors de l’audience précédente, Édouard Mwangachouchou avait affirmé qu’il n’était plus possible à son niveau d’ouvrir ce coffre-fort car endommagé par les éléments des forces de l’ordre qui ont exécuté la perquisition dans sa résidence.
Au cours de cette même audience, cet élu national avait reconnu la propriété des munitions trouvées dans sa maison et avancé qu’elles se rapportaient à une arme à feu qu’il détenait et dont il aurait reçu l’autorisation du port de la part du ministre de l’Intérieur de l’époque pour se protéger contre les rebelles du M23.
Le député national Édouard Mwangachouchou est poursuivi pour participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale des munitions de guerre et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline.