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RDC : Le DG de l’IGC réagit aux allégations sur une présumée spoliation du bâtiment de l’IGC

Depuis quelques jours, une polémique autour d’une présumée spoliation du bâtiment, abritant l’Institut géographique du Congo (IGC) alimente les réseaux sociaux. Des autorités sont accusées par notamment le député provincial de Kinshasa, Mike Mukebayi qui soutient que ce site public a été cédé aux Indiens qui vont y construire un immeuble.

Tout en alertant sur la vente de ce bâtiment, Mike Mukebayi dénonce ce qu’il qualifie de cabale du pouvoir en place. « Quelques engins commis aux travaux sont même visibles dans l’enceinte de la concession », précise-t-il.

L’élu de Lingwala estime que c’est un acte aberrant de voir le pouvoir en place qui vend un bâtiment où sont gardés des documents aussi importants du pays; entre autres, ceux qui déterminent les limites frontalières de la République démocratique du Congo (RDC).

Le directeur général intérimaire de l’IGC, Éric Misulu rejette toutes ces allégations. Il parle plutôt d’un contrat signé en bonne et due forme entre l’IGC et la firme indienne SOKERICO.

« Cet espace a été cédé à une firme indienne dans le cadre d’un partenariat public-privé et ce, après approbation du Conseil des ministres. Tout s’est déroulé dans la transparence, contrairement à ce qui se raconte sur la toile », précise Eric Misulu.

Il affirme par ailleurs qu’avec ce contrat, la firme SOKERICO va ériger un immeuble R+7 avec parking souterrain au profit de l’IGC.

La construction d’un autre immeuble de 11 niveaux y est prévue pour abriter d’autres instituts de recherche en manque de sièges et le loyer reviendra pendant un délai fixé par les deux parties à la firme indienne.

« Après quoi, ce second bâtiment reviendra de plein droit à l’IGC. Mais avant cela, SOKERICO devra verser chaque mois, un pourcentage à l’IGC sur les loyers perçus », conclut Eric Misulu.

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