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RDC : Le BCNUDH informé des avancées significatives enregistrées de la Justice transitionnelle, dans le domaine de la Défense (Ministère de la Défense)

Le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo a échangé, ce jeudi 22 juin avec une délégation du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).

Conduite par sa présidente, Marie-Thérèse KEITA-BOCOUM, ladite délégation, était venue avoir une idée sur la politique de justice transitionnelle en République Démocratique du Congo, principalement dans le secteur de la défense.

« Je viens d’être reçue par le vice-Premier ministre Jean-Pierre Bemba et nous avons parlé justement, du mandat que le Conseil des Droits de l’Homme a donné à l’équipe des experts internationaux pour travailler et aider le gouvernement et le peuple congolais à entrevoir et à élaborer sa politique de justice transitionnelle« , a déclaré Mme KEITA-BOCOUM, au sortir de l’audience, avant d’épingler le rôle que devra jouer le ministère de la défense dans ce combat.

« Nous avons parlé du rôle que son département joue dans cette stratégie qui est mise en place et qui a pour but de lutter contre l’impunité mais aussi de prévoir les réparations pour les victimes et surtout d’évoquer les garanties de non-répétition des crises », a-t-elle ajouté.

Marie-Thérèse KEITA-BOCOUM rentre satisfaite, après avoir eu des bonnes informations auprès de Jean-Pierre Bemba Gombo.

« Il m’a informé de tous les efforts qui sont faits par son département, justement pour remplir ce rôle dans le cadre de la justice transitionnelle, des réformes au niveau de son département, le travail qu’il fait sur le terrain mais aussi particulièrement la lutte qu’il mène contre l’impunité. Et je pense avoir eu des bonnes informations et vous savez que le mandat que le Conseil nous a donné est un mandat qui entrevoit plusieurs visites dans le pays, un dialogue interactif qui a déjà eu lieu au mois de mars, mais surtout la rédaction d’un rapport qui sera soumis au mois de septembre, justement pour indiquer le progrès que le pays fait dans le domaine de la justice transitionnelle et aussi les recommandations qui peuvent être faites pour aider le pays à mener sa politique« , a -t-elle conclu.

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