A travers un communiqué de presse publié ce lundi 10 juillet par la Commission électorale nationale indépendante de la République démocratique du Congo (RDC), relatif aux échanges entre son président, Denis Kadima et quelques leaders des partis politiques de l’opposition, la plénière de la CENI illogique d’entreprendre un autre audit externe du fichier électoral.
« L’audit externe du fichier électoral ne constitue pas en soi une exigence légale, et moins encore réglementaire dans le contexte de la RDC. Cet audit est plutôt une activité calendaire qui fait partie des bonnes pratiques reprises dans le Plan Stratégique de la Centrale Électorale en vue de répondre au souci de transparence dans la constitution du fichier électoral et de toutes les autres opérations. C’est de plein gré que la CENI s’y est soumise« , indique le communiqué signé par le rapporteur Patricia Nseya.
La Plénière a noté, poursuit le communiqué, qu’hormis la récusation de la composition de la mission d’audit externe, aucun argument sérieux n’est venu contredire les conclusions de cette mission. « La Plénière trouve ainsi illogique d’entreprendre un autre audit externe du fichier électoral sans une justification solide« , note la Centrale électorale.
Toujours selon la même source, la plénière de la CENI souligne que « diligenter une nouvelle mission d’audit externe du fichier électoral risquerait d’éloigner la CENI de ses priorités courantes et prochaines qui se focalisent sur les étapes devant conduire à l’organisation effective et dans le délai, des scrutins du 20 décembre 2023« .
Il faut rappeler que le parti de Fayulu, avait conditionné le dépôt des candidatures de ses candidats, par l’audit du fichier électoral par un cabinet extérieur compétent.