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IXèmes Jeux de la Francophonie : La perception de Mushikiwabo pour justifier son absence à Kinshasa, jugée dangereuse par Lutundula.

La secrétaire générale de l’OIF ne sera pas à Kinshasa pour les IXèmes Jeux de la Francophonie. Ses proches collaborateurs évoquent la crise diplomatique entre son pays, le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC). Le chef de la Diplomatie congolaise, a déclaré mercredi 26 juillet que c’est dangereux d’avoir une telle perception des choses.

Pour le diplomate congolais, il s’agit d’un événement qui se déroule dans un cadre multilatéral. Christophe Lutundula précise que toutes les dispositions avaient été prises pour l’accueil et la sécurité de l’ancienne ministre des Affaires étrangères du Rwanda

« Nous sommes dans l’institutionnel. L’institutionnel ne se confond pas à ce niveau-là, ni avec le bilatéral, ni avec les considérations personnelles ou individuelles. Donc pour nous, il n’y a aucune raison qui expliquerait objectivement qu’elle ne vienne pas. Seulement, il y a une polémique qui se crée inutilement, qui a même les allures d’un casus belli. Et il faut éviter ce genre de situation », a dit Christophe Lutundula.

La République démocratique du Congo n’avait besoin d’inviter Louise Mushiwabo. Celle-ci devrait se présenter naturellement, comme l’a fait sa prédécesseure aux VIII èmes Jeux de la Francophonie.

« La secrétaire générale de l’OIF à travers le Comité international des jeux et co-organisatrice de ces Jeux, avec le pays hôte qui offre ses services et son espace. Il est donc illogique que l’on puisse penser à inviter l’organisateur. Je crois que si on se réfère à la huitième édition des Jeux de la Francophonie, on remarquera que la prédécesseure à la secrétaire générale de l’OIF à l’époque, c’était Mme Michaëlle Jean, Canadienne d’origine haïtienne, s’est impliquée activement à Abidjan pour suivre sur le terrain la préparation des Jeux et n’a pas été invitée par le gouvernement ivoirien. Elle est venue naturellement », a ajouté Christophe Lutundula.

M. Lutundula dit avoir même été informé de l’arrivée de la secrétaire générale de l’OIF. « En fin de la semaine passée, l’ambassadeur de France m’a écrit une note verbale m’informant de l’arrivée de Madame Mushikiwabo par le vol Air France », a-t-il dit.

Il sied de rappeler que la porte-parole de l’OIF, Oria K. Vande Weghe avait démenti mardi, les assurances données par le porte-parole du gouvernement congolais, en assurant elle que Louise Mushikiwabo ne fera pas le déplacement de Kinshasa. Selon elle, le gouvernement congolais s’était engagé à ce que son ministre des Affaires étrangères aille lui remette en mains propres une invitation. Mais le rendez-vous « a été annulé » sans aucune explication, poursuit la porte-parole de l’OIF. « Une confusion » qui a poussé, dit-elle, la secrétaire générale, à annuler sa participation et à déléguer son n°2, l’administratrice de l’OIF Caroline St-Hilaire, qui est arrivée sur place aujourd’hui en fin d’après-midi. 

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