Les IXes Jeux de la Francophonie ont officiellement débuté ce vendredi 28 juillet à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) au terme d’une cérémonie d’ouverture festive, joyeuse et remplie de symboles chers à la Francophonie. C’est événement historique de taille pour la RDC qui organise pour la première fois, une compétition de cette envergure.
La cérémonie d’ouverture des Jeux de la Francophonie à Kinshasa a accueilli du bon monde au Stade des Martyrs. Autour du président de la République, Félix Tshisekedi, étaient présents le président du Togo, Faure Gnassingbé et les Premiers ministres du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, et du Congo-Brazzaville. La France était représentée par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra.
Au cours d’une cérémonie où les différents intervenants ont voulu magnifier les liens qui unissent les pays francophones, le maître de cérémonie, a tenu à mettre l’accent sur le « changement de narratif, de paradigme, de perspective » de la RDC qui s’est matérialisé, entre autres, par l’organisation de ces IX Jeux de la Francophonie. C’est sur le même registre qu’est resté, le ministre des Affaires étrangères du Congo, Christophe Mutundula, qui insisté sur le fait que les « infrastructures construites étaient financées à 100% par l’État congolais ».
Après le discours de l’administratrice de la Francophonie, le président Tshisekedi a tenu à invoquer l’esprit des chantres de la Francophonie en citant « Léopold Sédard Senghor, Habib Bourguiba et Norodom Sihanouk ». Mais le chef de l’État a aussi profité de la tribune pour dénoncer « l’agression et les pillages » dont son pays est victime « avec l’appui de certains pays voisins ».