En République démocratique du Congo (RDC), le ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel (EPST), Tony Mwaba Kazadi, a démenti samedi 23 septembre, les rumeurs qui circulaient sur les réseaux sociaux, selon lesquelles des élèves ayant échoué lors de la publication des résultats des Examens d’Etat édition 2023 auraient par la suite réussi « miraculeusement ».
Le ministre a expliqué qu’il n’y a jamais eu publication des résultats de recours, comme cela se raconte sur les réseaux sociaux. Il a plutôt parlé de la publication des résultats du cycle court et ceux des écoles hors frontière, mais aussi la publication du palmarès.
« C’est tout à fait normal qu’un lauréat qui retrouve encore son nom dans le palmarès, se réjouisse davantage », a-t-il déclaré. « C’est vrai que vous allez me dire qu’il y avait des écoles qui avaient échoué ou bien des finalistes qui avaient échoué, mais qui ont réussi par la suite. L’inspecteur général de l’EPST avait précisé que lorsqu’on a commencé la publication des résultats de l’examen d’Etat édition 2023, les fenêtres de l’édition 2022 étaient encore ouvertes. Conséquence, lorsqu’une école ou un lauréat introduit le code, sans préciser l’année, ça peut lui renvoyer à l’année 2022 ou 2023 selon le cas. Si ça vous renvoie à l’année 2022, ça donne les mauvais résultats : soit néant, soit un autre nom. »
Le ministre Tony Mwaba a précisé que « le code de 14 chiffres, c’est le même numéro identifiant qu’on utilise chaque année, mais c’est le nom qui change, mais aussi l’année qui change ». Il a également rappelé que ce cas avait donné lieu à des réclamations dès le départ.
« Lorsque, au départ, il y a eu des réclamations sur ce dysfonctionnement là et qui n’était interne à l’inspection, on a compris que le problème était au niveau du télécom qui avait laissé les fenêtres ouvertes », a-t-il déclaré. « J’ai ordonné qu’on ferme les fenêtres de l’édition 2022 pendant qu’on publie 2023. »