Les États-Unis d’Amérique, à travers son département du Trésor, ont annoncé le gel des avoirs de William Yakutumba, Willy Ngoma et Michel Rukunda, des ressortissants congolais impliqués dans les violences et autres violations des droits de l’homme dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Dans un document rendu public ce vendredi 8 décembre, à l’occasion du 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, le département du Trésor précise que ces sanctions visent à « encourager les comportements positifs dans le monde ».
William Yakutumba, leader du groupe Mai-mai Yakutumba et de la Coalition nationale du peuple pour la souveraineté du Congo (CNPSC), est visé pour son rôle dans « le ciblage de femmes, d’enfants ou de tout civil par la commission d’actes de violence, d’enlèvements, de déplacements forcés ou d’attaques contre des écoles, des hôpitaux, des sites religieux ou des lieux où les civils cherchent refuge ».
Michel Rukunda, leader du groupe armé Twuirwaneho, est également visé pour les mêmes raisons.
Willy Ngoma, porte-parole du M23, est sanctionné pour avoir agi ou prétendu agir pour le ou au nom de ce groupe armé, soutenu par le Rwanda selon Kinshasa et différents rapports indépendants.
Ces sanctions interdisent aux personnes et aux entités américaines de faire des affaires avec les individus concernés. Elles bloquent également leurs avoirs aux États-Unis.