Les Etats-Unis ont appelé mardi 19 décembre, les autorités électorales de la République démocratique du Congo (RDC) à être transparentes dans l’annonce des résultats des élections de mercredi 20 décembre, après des délais non respectés en 2019.
Si la diplomatie américaine a salué le travail de la commission électorale de la RDC, « des mesures supplémentaires pour s’assurer de la transparence du processus électoral, dont des informations claires sur quand et comment seront publiés les résultats, aideraient à renforcer la confiance », a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat américain Matthew Miller.
« Nous exhortons tous les candidats et les partis à faire leur part en promouvant des élections justes et libres, avec un processus paisible et crédible », a-t-il dit, appelant par ailleurs le gouvernement à « maintenir la liberté d’expression ».
Dans un climat tendu, près de 44 millions d’électeurs de RDC, sur une population totale d’environ 100 millions d’habitants, sont appelés à élire mercredi leur président, leurs députés nationaux et provinciaux et, pour la première fois, leurs conseillers communaux.
Quelque 75.000 bureaux de vote doivent être ouverts dans cet immense pays d’Afrique centrale presque dépourvu d’infrastructures routières.
Après les élections de décembre 2018, la commission électorale avait dit qu’elle ferait connaître les résultats le 6 janvier, mais avait déclaré Félix Tshisekedi vainqueur le 10 janvier. Son adversaire Martin Fayulu avait alors dénoncé des fraudes.
Mais au regard du passé politique violent de la RDC, ces élections avaient marqué la première alternance pacifique dans le pays. Cette année, la campagne s’est déroulée dans un calme relatif.