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Procès du coup d’État manqué en RDC : Les communications du prévenu Wondo examinées

Le procès des auteurs présumés du coup d’État manqué et de l’attaque contre la résidence de Vital Kamerhe s’est poursuivi ce vendredi 15 août 2024, devant le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe, siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo. Au cœur de cette audience, les experts ont présenté des rapports détaillant les communications entre le prévenu Jean-Jacques Wondo et Christian Malanga, chef du mouvement insurrectionnel à l’origine de la tentative de coup d’État du 19 mai dernier.

Les experts ont d’abord retracé le parcours de Jean-Jacques Wondo, avant de s’attarder sur ses échanges téléphoniques avec Christian Malanga, décédé depuis. En analysant les données extraites des téléphones portables du prévenu, les experts ont mis en évidence des conversations, présumées supprimées, entre Wondo et Malanga, ainsi qu’avec un certain Malusha. Les relevés téléphoniques ont également été examinés, mettant en lumière les différentes interactions entre ces individus. Des vidéos de l’attaque ont été projetées pour étayer les accusations.

Malgré la présentation de ces preuves, Jean-Jacques Wondo et ses avocats ont contesté le rapport des experts, posant des questions pour mettre en doute la validité des conclusions. L’expert a tenté de défendre la véracité de ses analyses face aux objections de la défense.

Les 51 prévenus dans cette affaire sont accusés de terrorisme, détention illégale d’armes de guerre, tentative d’assassinat, association de malfaiteurs, meurtres, et financement du terrorisme. Des infractions graves, passibles de la peine de mort en République démocratique du Congo. Le procès se poursuit, avec une attention particulière portée sur les éléments de preuve liés aux communications et interactions entre les différents acteurs impliqués.

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