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Haut-Uélé : Déclaration officielle de l’épidémie de Mpox, la province en alerte

Le gouverneur de la province du Haut-Uélé, Jean Bakomito Gambu, a officiellement déclaré l’existence de l’épidémie de Mpox, connue sous le nom de variole du singe, dans cette région située au nord-est de la République Démocratique du Congo (RDC). L’annonce a été faite jeudi, à l’issue d’une réunion du comité multisectoriel de gestion des urgences sanitaires et catastrophes, selon des informations de source officielle.

« Je déclare l’existence dans le Haut-Uélé de l’épidémie de Mpox. Au-delà du respect des gestes barrières, la population doit éviter la consommation de viandes d’animaux trouvés morts ou malades, ainsi que la commercialisation des bêtes telles que les singes et d’autres, tout en évitant toute forme d’automédication », a averti le gouverneur Bakomito lors de la réunion qui s’est tenue mercredi en présence de représentants de toutes les couches sociales du chef-lieu de la province.

Le gouverneur a souligné la gravité de cette maladie, décrite comme extrêmement contagieuse et présentant un risque élevé de propagation au sein de la population. Il a insisté sur le respect strict des gestes barrières comme mesure essentielle pour endiguer la progression de l’épidémie.

Selon les données présentées par le ministre provincial de la Santé, Norbert Mandana, la province a déjà enregistré 33 cas de contamination, dont un décès. Les zones de santé les plus touchées par l’épidémie incluent Wamba, Boma Mangbetu, Pawa, Niangara, et Rungu.

Le gouverneur Bakomito a également signalé que les enfants âgés de moins de cinq ans représentent la tranche de population la plus vulnérable face à cette maladie.

Le Mpox, ou variole du singe, se transmet principalement par voie respiratoire et lors de rapports sexuels. Les symptômes chez l’humain incluent une forte fièvre soudaine, accompagnée d’éruptions cutanées. Les lésions apparaissent d’abord sur les paumes des mains et les plantes des pieds, puis peuvent se généraliser sur tout le corps.

Face à cette situation alarmante, les autorités provinciales appellent à une vigilance accrue et à une mobilisation générale pour stopper la propagation du virus.

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