Site icon Congo Inter

RDC : Révélations choquantes de l’opposant Jacky Ndala qui confirme avoir été violé (sodomisé) par des agents de l’ANR

Jacky Ndala, ancien coordonnateur national de la jeunesse du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, est au centre d’une vive polémique après avoir révélé avoir été victime de viol durant sa détention par l’Agence Nationale de Renseignement (ANR). Ces révélations bouleversantes ont fait surface suite à une vidéo qu’il a postée lundi.

Ndala a été arrêté en juillet 2021 à son domicile, suite à un meeting politique qu’il avait organisé en tant que leader de la jeunesse de son parti. Il décrit comment des agents de l’ANR l’ont enlevé chez lui, violenté son épouse, et l’ont conduit dans un centre de détention où il a été sodomisé : « Ils m’ont emmené dans la cellule, le soir ils m’ont sodomisé. Je ne suis pas l’ennemi de ce pouvoir pour mériter ce genre de traitement. » Condamné à 22 mois de prison, il a finalement été libéré en juin 2022 après avoir purgé 11 mois à la prison centrale de Makala, bénéficiant d’une grâce présidentielle.

L’affaire a commencé à se faire entendre lorsqu’une influenceuse connue, Denise Mukendi alias Dusauchoy, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle elle se vante d’avoir participé à l’agression de Jacky Ndala. Dans cette vidéo, elle prononce des propos profondément humiliants : « On t’a visité par derrière… Quand il a fallu enlever ta dignité, je l’ai fait sans cœur. » Ses déclarations ont choqué l’opinion publique et provoqué une vague d’indignation.

Ndala, qui a activement milité contre le régime du président Félix Tshisekedi, a annoncé son intention était de porter plainte pour les abus subis une fois le chef de l’État déchu.

En réponse à la controverse croissante, le Conseil Supérieur de la Communication et des Médias (CSAC) a imposé un embargo médiatique de 45 jours. Cette mesure interdit toute apparition sur les médias et les réseaux sociaux pour les deux protagonistes, Jacky Ndala et Denise Mukendi, afin de calmer la situation et protéger le débat public.

L’affaire continue de secouer le pays, suscitant des réflexions sur le traitement des opposants politiques et la question des abus dans les structures de sécurité en République Démocratique du Congo.

Quitter la version mobile