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Inquiet de l’insécurité persistante dans le Nord de la RDC, le député Marcel Zuma interpelle le vice-Premier ministre de l’Intérieur

Le député national Marcel Zuma Anibie, élu de la circonscription de Bondo dans la province du Bas-Uele, a déposé ce mercredi 2 octobre une question orale avec débat au bureau de l’Assemblée nationale, destinée au vice-Premier ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani. Cette initiative fait suite à la persistance de l’insécurité liée aux mouvements des rebelles et groupes armés dans plusieurs provinces du nord de la République démocratique du Congo (RDC), dont le Bas-Uele, le Haut-Uele, le Nord-Ubangi et une partie de l’Ituri.

Marcel Zuma Anibie demande au vice-Premier ministre de fournir des éclaircissements sur la présence inquiétante d’éleveurs nomades Mbororo, ainsi que de rebelles sud-soudanais et centrafricains, qui semblent opérer librement sur le territoire congolais, sans qu’une politique claire en matière de transhumance ne soit mise en place par le Gouvernement.

« Cette question lui est adressée en tant que responsable de la sécurité intérieure du pays pour qu’il donne des réponses concrètes aux populations des provinces affectées par cette insécurité, qui souffrent depuis des années des exactions de divers groupes rebelles et des actions des éleveurs Mbororo », a déclaré le député Marcel Zuma Anibie.

Selon l’élu de Bondo, la région fait face à l’insécurité depuis 2008, notamment avec la présence de groupes tels que la LRA (Armée de Résistance du Seigneur) et les ADF (Forces démocratiques alliées). Ces groupes se déplacent et s’installent progressivement sur le territoire congolais, exacerbant la situation sécuritaire déjà fragile.

Marcel Zuma a également mentionné la présence actuelle de rebelles centrafricains Seleka dans le Bas-Uele et de rebelles sud-soudanais dans le Haut-Uele et l’Ituri, aggravant encore davantage les tensions dans ces zones.

Cette démarche parlementaire reflète la volonté de Marcel Zuma de clarifier la situation auprès du Gouvernement et de la représentation nationale. Il espère que des réponses concrètes seront apportées pour apaiser les populations locales et rétablir une sécurité durable dans ces provinces qui peinent à se relever des affres des conflits armés.

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