Ce 9 octobre 2024, la République Démocratique du Congo (RDC) a été élue au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027, lors de l’Assemblée générale à New York. Avec 172 voix sur 190, la RDC rejoint ainsi 15 autres pays récemment élus, dont le Bénin, la Bolivie, et l’Espagne, marquant une reconnaissance de son engagement en matière de droits humains.
Cette élection permet à la RDC de jouer un rôle clé dans les débats internationaux sur la protection et la promotion des droits de l’homme. Aux côtés d’autres membres élus comme l’Éthiopie et le Mexique, elle s’engage à relever les défis globaux liés à la justice, l’égalité et la dignité humaine. Pour la RDC, c’est l’occasion de renforcer ses initiatives nationales tout en contribuant activement à la mission du Conseil, qui consiste à examiner les violations présumées des droits de l’homme et à proposer des recommandations pour améliorer la situation mondiale des droits humains.
Cependant, le Conseil des Droits de l’Homme, basé à Genève et composé de 47 membres élus pour trois ans, fait régulièrement l’objet de critiques en raison de la présence de pays accusés de violations des droits humains parmi ses membres. Malgré cela, l’élection de la RDC suscite des attentes élevées quant à sa capacité à non seulement défendre les droits de ses propres citoyens, mais aussi à apporter une contribution positive aux discussions internationales.
Alors que certains pays comme l’Arabie saoudite n’ont pas réussi à obtenir un siège cette année, d’autres nations comme la Corée du Sud, les Îles Marshall, et le Qatar ont également été élus pour le mandat 2025-2027. Ces élections reflètent l’équilibre géopolitique au sein du Conseil, qui bien que critiqué, continue de jouer un rôle crucial dans la promotion des droits de l’homme au niveau international.