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Tête-à-tête entre Tshisekedi et Museveni : La sécurité régionale au cœur des discussions

Le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi, s’est rendu ce mercredi 30 octobre à Entebbe, en Ouganda, pour une rencontre de travail avec son homologue ougandais, le président Yoweri Museveni. Accueilli à l’aéroport par le ministre ougandais de la Défense, Jacob Oboth-Oboth, le président Tshisekedi a rejoint le palais présidentiel pour un entretien en tête-à-tête, centré principalement sur les questions de sécurité dans l’Est de la RDC.

Cette réunion intervient alors que les Forces armées de la RDC (FARDC) et les Forces de défense du peuple ougandais (UPDF) mènent conjointement des opérations contre les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Ces discussions bilatérales suivent également une réunion tenue à Kinshasa il y a deux semaines, visant à évaluer l’efficacité des opérations militaires conjointes dans cette région troublée.

À l’issue de trois heures d’échanges, le président Tshisekedi a exprimé son optimisme quant aux engagements pris pour la paix : « Les discussions très enrichissantes et très prometteuses que nous avons eues ont tourné essentiellement autour du processus de paix, cette paix que nous voulons pour notre région », a-t-il déclaré. Affirmant son espoir de concrétiser les promesses évoquées, il a insisté sur la « sagesse » de son homologue ougandais pour la réussite de cet objectif.

Pour sa part, le président Museveni a souligné que les échanges ont porté sur la sécurité bilatérale et régionale, incluant également des questions d’infrastructure stratégique comme l’exploitation pétrolière sur le Lac Albert et les projets routiers transfrontaliers, renforçant ainsi la collaboration économique entre les deux pays.

Le ministre des Infrastructures de la RDC, Alexis Gisaro, le chef d’état-major des FARDC, ainsi que d’autres membres du cabinet présidentiel ont accompagné le président Tshisekedi dans cette mission, soulignant l’importance de cette coopération pour la stabilité et le développement de la sous-région.

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