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RDC-Ouganda : Réunion militaire de haut niveau pour coordonner la lutte contre les ADF après le sommet Tshisekedi-Museveni

Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, accueille depuis mercredi 13 novembre, une réunion préliminaire entre les experts militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des Forces de défense du peuple ougandais (UPDF). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des décisions issues du sommet du 31 octobre à Kampala, où les présidents Félix Tshisekedi et Yoweri Museveni ont discuté de la poursuite des opérations Shujaa, initiées en novembre 2021 pour éradiquer le groupe rebelle des Forces démocratiques alliées (ADF).

Présidée par le général de brigade Ychalingoza Nduru Jacques, chef d’état-major général adjoint des FARDC en charge des opérations et du renseignement, cette session regroupe des hauts responsables militaires, dont le chef d’état-major de l’UPDF et l’ambassadeur ougandais en RDC. Cette rencontre fait suite à une première session tenue à Beni du 7 au 9 novembre et vise à affiner la stratégie militaire contre les bastions rebelles dans les provinces de Beni et de l’Ituri.

Les conclusions de ces travaux seront présentées ce jeudi au chef d’état-major des FARDC, et devraient définir de nouvelles orientations pour l’opération Shujaa. Cette offensive militaire conjointe entre la RDC et l’Ouganda a permis de démanteler plusieurs positions des ADF, un groupe armé responsable de multiples exactions et ayant causé d’importantes pertes humaines dans l’est du Congo.

En parallèle, une délégation parlementaire congolaise, dirigée par Lambert Mende Omalanga, a entamé une mission diplomatique en Ouganda pour examiner les questions de sécurité dans l’est de la RDC. Cette délégation cherche à évaluer l’engagement de l’Ouganda dans les efforts de stabilisation des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, où les attaques des ADF se sont intensifiées ces derniers mois.

La situation sécuritaire reste extrêmement préoccupante, avec une recrudescence d’attaques meurtrières des ADF qui, autrefois concentrées dans la région de Beni, se sont propagées jusqu’au territoire de Lubero, causant de lourdes pertes parmi la population civile.

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