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Washington appelle le M23 et le Rwanda à cesser les combats en RDC

Anthony Blinken rencontre Félix Tshisekedi à Kinshasa le 09/08/2022. PRESIDENCE CD

Les États-Unis ont exprimé leur préoccupation concernant la crise dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et ont appelé le M23 ainsi que le Rwanda à mettre fin aux hostilités et à se retirer de leurs positions militaires dans la région. Cette déclaration a été faite par le Secrétaire d’État américain, Antony J. Blinken, à l’issue d’un entretien téléphonique avec le président congolais Félix Tshisekedi, vendredi 27 décembre.

Lors de cette conversation, Antony Blinken a salué l’engagement du président Tshisekedi dans le processus de paix de Luanda, dirigé par le président angolais João Lourenço, et a exprimé sa reconnaissance pour sa participation active aux pourparlers du 15 décembre dernier. Le Secrétaire d’État a réitéré la position des États-Unis, appelant à une cessation immédiate des hostilités et au retrait des forces du M23 et des troupes rwandaises déployées en RDC.

En dépit de cet appel à la désescalade, Antony Blinken a encouragé le président Tshisekedi à poursuivre ses efforts pour neutraliser d’autres groupes armés, en particulier les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), qui continuent d’opérer dans la région. Le Secrétaire d’État américain a également exprimé son soutien aux initiatives diplomatiques visant à mettre fin à la violence dans l’Est de la RDC.

Antony Blinken a salué la coopération du président Tshisekedi avec l’ancien président kényan, Uhuru Kenyatta, qui a proposé ses bons offices pour faciliter la médiation entre le gouvernement congolais et le M23. Cette initiative fait partie des efforts régionaux visant à trouver une solution pacifique au conflit en cours.

Il y a environ une semaine, les États-Unis, par la voix de leur représentant au Conseil de sécurité des Nations unies, avaient exprimé leur inquiétude face à l’avancée des rebelles du M23 dans le Nord-Kivu, où le groupe a conquis de nouveaux territoires. Washington a réitéré son appel à la poursuite du processus de Luanda, soulignant l’importance de la mise en œuvre du Mécanisme de vérification, qui vise à surveiller et garantir le respect des accords de paix.

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