Le vice-gouverneur de Kinshasa, Eddy Iyeli Molangi, a donné, ce mercredi 8 janvier 2025, le coup d’envoi de la première phase des travaux de réhabilitation de l’avenue Kasa-Vubu, une artère stratégique de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Cette étape initiale consiste à déloger les vendeurs clandestins, curer les caniveaux et évacuer les déchets accumulés depuis des années.
En supervisant les opérations sur le terrain, Eddy Iyeli Molangi a insisté sur la nécessité de désencombrer l’espace public, envahi par des activités commerciales illégales qui perturbent la circulation des véhicules et des piétons. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement provincial, porté par le gouverneur Daniel Bumba, de faire de Kinshasa une ville propre, moderne et sécurisée.
Une artère clé au cœur de Kinshasa
L’avenue Kasa-Vubu, longue de 15 kilomètres, relie sept des 24 communes de Kinshasa : Bandalungwa, Ngiri-Ngiri, Kalamu, Kasavubu, Kinshasa, Lingwala et Gombe. Cet axe vital, essentiel pour le commerce et la mobilité urbaine, est depuis longtemps confronté à l’insalubrité et à une congestion accrue causée par l’installation anarchique de marchands.
Une première étape prometteuse
Les travaux actuels, centrés sur le délogement et le nettoyage, marquent le début d’un projet ambitieux de modernisation de l’avenue. Ces actions visent à fluidifier la circulation et à préparer le terrain pour des améliorations structurelles futures.
Pour les autorités, il s’agit également de répondre aux préoccupations des usagers de la route, exaspérés par l’état de dégradation avancée de cette voie. Ce chantier est présenté comme un signal fort de la volonté du gouvernement de redonner à Kinshasa une image plus organisée et conforme aux normes urbaines.
Un projet pilote pour inspirer d’autres initiatives
En lançant cette opération sur l’avenue Kasa-Vubu, le gouvernement provincial espère faire de cette initiative un modèle à suivre pour d’autres artères délaissées de la capitale. Cependant, la réussite de ce projet dépendra de la capacité des autorités à maintenir l’ordre et à empêcher le retour des vendeurs clandestins.
Cette réhabilitation constitue un pas important vers une meilleure gestion urbaine à Kinshasa, tout en soulignant les défis à surmonter pour transformer durablement la capitale.