Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a annoncé que des mesures seront prises prochainement contre les médias qui diffusent des informations propagandistes visant à discréditer les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ou à soutenir indirectement les groupes terroristes. Cette déclaration a été faite à l’issue de la réunion élargie du Conseil supérieur de la défense, présidée mercredi 8 janvier 2024 par le Président Félix Tshisekedi.
Patrick Muyaya a déclaré :
« Des mesures seront prises dans les jours à venir contre tous les médias qui travailleraient dans le sens d’accompagner l’œuvre terroriste qui s’est faite en RDC pour l’impératif de la paix. »
Contexte et objectifs
Cette mise en garde intervient alors que certaines plateformes médiatiques sont accusées de relayer des récits favorables aux groupes armés, notamment le M23, que Kinshasa considère comme un outil d’agression du Rwanda contre la RDC.
Le ministre a insisté sur l’importance de protéger l’opinion publique de la désinformation, affirmant que ces mesures viseront à garantir un climat propice à la paix et à la cohésion nationale.
Soutien aux FARDC et appel à la solidarité
Lors de la réunion, le Président Félix Tshisekedi a salué la bravoure et les sacrifices des FARDC dans la défense de l’intégrité territoriale. Il a également appelé les Congolais à faire preuve de solidarité et de confiance envers les efforts déployés par le Gouvernement.
« Le Gouvernement travaille activement sur les fronts militaire, diplomatique, judiciaire, économique et médiatique pour rétablir la paix dans l’Est du pays », a déclaré Patrick Muyaya, résumant les orientations du Chef de l’État.
Une situation sécuritaire toujours préoccupante
La réunion du Conseil supérieur de la défense s’inscrit dans un contexte de tensions accrues dans l’Est de la RDC, où les attaques du M23, soutenu par le Rwanda, continuent de poser une menace importante.
Pour répondre à cette situation, le Gouvernement congolais mobilise ses forces et partenaires afin de mettre en œuvre des solutions durables. La lutte contre la désinformation, identifiée comme un vecteur aggravant de l’instabilité, constitue désormais une priorité stratégique.