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RDC : L’Église catholique répond à l’appel à prier pour les FARDC et la paix dans l’Est

Kinshasa, RDC – Jeudi 23 janvier 2025. L’Église catholique, par la voix de Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), a répondu favorablement à l’initiative du ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, visant à organiser une journée nationale de prière et de collecte d’offrandes pour soutenir les militaires des FARDC engagés au front dans l’Est du pays.

La rencontre entre Mgr Nshole et le ministre Mutamba, tenue mardi 21 janvier à Kinshasa, a permis de discuter des détails de cette initiative prévue pour le 9 février prochain.

« Intensifier les prières pour la paix »

Au sortir de cette réunion, Mgr Nshole a souligné le rôle essentiel de l’Église dans la quête de la paix :
« C’est notre mission comme Église de prier. La situation dans l’Est, nous en sommes conscients. La situation sécuritaire, humanitaire et même la vie de nos militaires est catastrophique. Il n’y a pas que des militaires : pensons aussi aux déplacés, aux familles, aux enfants orphelins. Ils ont besoin de paix, et ils ont besoin de prière. Ce serait l’occasion d’intensifier les prières que nous faisons déjà pour la paix. »

Mgr Nshole a insisté sur la nécessité pour chacun de contribuer à l’instauration de la paix dans les provinces de l’Est :
« Nous ne prions pas pour gagner la guerre, mais pour que la paix soit instaurée. La paix signifie la fin des conflits et la conversion des cœurs. Pour qu’il y ait guerre, il faut des armes, mais surtout des hommes pour les prendre. Chacun doit jouer sa partition dans la recherche de la paix. »

Une collaboration interconfessionnelle

Cette journée nationale de prière et de collecte d’offrandes, qui réunira les différentes confessions religieuses, vise à manifester une solidarité nationale envers les FARDC et les nombreuses victimes de la guerre dans l’Est, notamment les déplacés et les familles meurtries par le conflit.

L’Église catholique, qui est déjà engagée dans des actions en faveur de la paix et de l’aide humanitaire, voit cette initiative comme une opportunité supplémentaire d’intensifier les efforts spirituels et matériels pour venir en aide aux populations affectées.

Un appel à l’unité nationale

Alors que les conflits dans l’Est continuent de faire des ravages, cette initiative du ministre de la Justice est perçue comme un appel à l’unité nationale, transcendant les clivages religieux, pour soutenir les militaires au front et œuvrer pour une paix durable en République démocratique du Congo.

La journée du 9 février pourrait ainsi devenir un moment fort de communion nationale autour d’un objectif commun : restaurer la paix dans les provinces de l’Est et panser les plaies d’un conflit qui affecte l’ensemble du pays.

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