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La France appelle à un cessez-le-feu et à la reprise du dialogue en RDC

  • RDC

Lors d’une réunion du Conseil de Sécurité des Nations unies ce mardi 28 janvier, la France a fermement condamné l’offensive du M23 sur Goma, appelant à un cessez-le-feu immédiat et à la reprise du dialogue entre les parties prenantes du conflit en République démocratique du Congo (RDC).

Une situation alarmante à Goma

Le Représentant permanent de la France auprès des Nations unies, Nicolas de Rivière, a souligné la gravité de la situation dans le Nord-Kivu, où le M23, soutenu par le Rwanda, a pris le contrôle de Goma. « Cela doit constituer un signal d’alerte pour ce Conseil, comme cela avait été le cas il y a 12 ans », a-t-il averti, rappelant le risque de contagion régionale.

Cette offensive entraîne des déplacements massifs de populations, aggravant la crise humanitaire déjà critique. La France appelle ainsi le M23 à un retrait immédiat des territoires occupés et exige la cessation de tout soutien aux groupes armés.

Un engagement pour une solution politique

Paris insiste sur l’absence d’issue militaire au conflit et réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de la RDC. « La priorité va au retour au cessez-le-feu et à la reprise du dialogue », a déclaré Nicolas de Rivière.

La France soutient les efforts diplomatiques en cours, notamment les processus de Luanda et de Nairobi, et appelle au respect des engagements pris, incluant :

  • Le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais.
  • La mise en œuvre du plan de démantèlement des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Elle espère des avancées grâce à la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et au sommet de la Communauté d’Afrique de l’Est prévus dans les prochains jours.

Soutien à la MONUSCO et dénonciation des attaques

Le diplomate français a également réaffirmé le soutien de la France à la MONUSCO, dont le mandat a été renouvelé à l’unanimité en décembre 2024. Il a condamné les attaques du M23 contre les casques bleus, ayant entraîné la mort de plusieurs soldats de la paix.

Il a également dénoncé le déploiement de systèmes de missiles sol-air et de brouillage GPS dans les zones sous contrôle du M23, attribuant cette action aux Forces rwandaises de défense.

« La MONUSCO doit pouvoir poursuivre sa mission de protection des populations », a-t-il insisté, tout en appelant à un accès humanitaire total et au respect du droit international humanitaire.

Une mobilisation continue au Conseil de Sécurité

Face à la gravité de la crise humanitaire et sécuritaire à Goma, la France s’engage à maintenir la pression diplomatique pour que la situation reste au cœur des préoccupations du Conseil de Sécurité de l’ONU.

L’heure est désormais à l’action diplomatique, avec l’espoir d’un retour à la paix dans cette région en proie aux conflits depuis plusieurs décennies.

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