12 octobre 2019 – Kinshasa. Profondément affecté par le crash récent de l’Antonov 72 de la logistique présidentielle, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, a exprimé son intention de mettre en place des mesures de sécurité renforcées pour éviter de nouveaux drames.
Dans une annonce officielle relayée par son porte-parole, Kasongo Mwema, le chef de l’État a déclaré vouloir instaurer une inspection régulière de tous les vieux avions parcourant l’espace aérien congolais.
Bien que le crash ait été confirmé, le président Tshisekedi garde un mince espoir de retrouver des survivants, tant que l’épave de l’appareil n’a pas été localisée. Cette déclaration reflète la douleur et l’incertitude qui règnent encore au sein de la présidence face à la disparition de cet avion transportant des membres proches du chef de l’État.
Création d’une cellule de crise
Dans l’urgence, une cellule de crise a été mise en place pour répondre aux attentes de la présidence et du public quant aux circonstances de cet accident. Cette cellule réunit divers acteurs clés des institutions de sécurité et de régulation du pays, dont des délégués de la Présidence, des représentants du service de sécurité du chef de l’État, de l’Agence Nationale des Renseignements, des Forces Aériennes, de la Direction générale des migrations, ainsi que des services de renseignements militaires et de la Régie des Voies Aériennes. L’Autorité de l’aviation civile est également impliquée dans cette cellule.
L’objectif de cette équipe est de mener une enquête approfondie pour déterminer les causes de l’accident et d’attribuer les responsabilités. Les autorités congolaises souhaitent éviter toute spéculation et fournir au public des réponses claires sur cette tragédie.
Des mesures préventives pour l’aviation congolaise
Face aux préoccupations croissantes sur la sécurité aérienne, le président Tshisekedi veut s’assurer que tous les « vieux coucous » encore en circulation fassent l’objet d’inspections régulières pour éviter de nouvelles pertes humaines. Cette décision s’inscrit dans une volonté de revoir les normes de sécurité aérienne dans un pays où les incidents aériens ont marqué les dernières décennies.
Cette tragédie pourrait être un tournant dans la réglementation aérienne en République démocratique du Congo, visant à garantir un espace aérien plus sûr pour tous.