Nommé Maboso, ce policier déclaré « détraqué mental » était au camp Lufungula pour des soins médicaux avant de voler une arme et commettre son forfait, selon le responsable de la police de Kinshasa, Sylvano Kasongo.
Les habitants du camp Lufungula et ses environs se sont réveillés sous stress ce jeudi 26 décembre 2019. En cause : un policier « malade mental » venu du Kongo Central pour être hospitalisé s’est emparé d’une arme, avant de tirer sur deux de ses collègues.
Selon les informations livrées par Sylvano Kasongo, chef de la police de Kinshasa, le tireur s’était refugié pendant plusieurs heures dans un bâtiment de ce camp avec arme et munitions. C’est seulement vers 12 heures qu’il annoncera sa neutralisation. Il a succombé de ses blessures après des balles reçues.
Selon Sylvano Kasongo, ce policier nommé Maboso, aurait volé cette arme depuis le 24 décembre. Comment alors a-i-t-il pu être accueilli à l’hôpital et commettre son forfait deux jours après ? C’est la question qui n’a pas eu des réponses détaillées de la part du chef de la police de la ville.