Le gouvernement nigérian a annoncé vendredi dans un communiqué, avoir suspendu les activités de Twitter dans le pays le plus peuplé d’Afrique, deux jours après la suppression par le réseau social d’un tweet du président Muhammadu Buhari.
Après Donald Trump, Muhammadu Buhari a été la nouvelle victime de Twitter. Mercredi 2 juin, Twitter a supprimé deux messages du président nigérian. Le réseau social estime que leur contenu enfreint ses règles d’utilisation.
Les tweets du président menaçaient les auteurs de violence dans le sud-est du pays: “La plupart de ceux qui se comportent mal aujourd’hui sont trop jeunes pour être au courant des destructions et des pertes de vies humaines enregistrées lors de la guerre civile nigériane”, avait écrit Muhammadu Buhari.
Avant la suspension de Twitter par le gouvernement du pays le plus peuplé d’Afrique, la présidence nigériane avait accusé le réseau social, et son directeur Jack Dorsey, d’œuvrer contre Muhammadu Buhari.