Le Ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Mohindo Nzangi, en séjour de travail à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, a présenté, lundi devant les étudiants, le 5 axes prioritaires de son mandat, au cours de la cérémonie d’inauguration des homes des étudiants de l’Institut supérieur de commerce (ISC).
Il s’agit de l’aboutissement de la réforme de l’Enseignement supérieur et universitaire, avec comme finalité l’arrimage au système LMD (Licence master Doctorat), conformément au processus de Bologne. Pour lui, ce système doit être effectif et systématique dès l’année académique 2021-2022.
Le deuxième axe est la lutte contre les antivaleurs qui commence par l’interdiction formelle des ventes des syllabus. Il a menacé de révoquer tous les directeurs généraux ou recteurs qui ne respecteront pas cette mesure. Pour lui, cette pratique honteuse ne donne pas une bonne image de nos universités. Certains enseignants véreux, conditionnent la passation des interrogations, travaux pratiques ou même examens à l’achat de syllabus.
Tout enseignant qui va se livrer à cette pratique, sera tout simplement écarté de l’ESU, a-t-il prévenu.
Le troisième axe porte sur la numérisation de la gestion de tous établissements de son secteur. Il a fustigé le fait que les universités congolaises soient parmi les dernières au monde sur le plan de la gestion académique. Cela à cause de son système archaïque de gestion.
Pour Mohindo Nzangi, cette situation doit changer. Sous l’impulsion du Chef de l’Etat, la connexion Wi-Fi a été installée dans certains établissements publics de Kinshasa, Lubumbashi sera la deuxième étape et Kisangani la troisième.
Cette connexion Wi-Fi, vise non seulement à faciliter la recherche aux enseignants et étudiants, mais aussi à numériser la gestion académique. Pour lui, les universités doivent disposer des plates-formes où, les usagers peuvent accéder aux bibliothèques virtuelles, aux programmes des cours, aux notes de cours et même pour les inscriptions en ligne.
Le quatrième axe vise l’amélioration des infrastructures. Pour cela, il demande au comité de gestion de bien gérer la quotité de 20 USD qu’ils récupèrent sur les frais académiques des étudiants. Pour lui, les institutions doivent avoir un plan de développement des infrastructures. Il promet d’être très regardant à ce sujet.
Le dernier porte sur l’amélioration des conditions socio-professionnelle des enseignants.
La rédaction/ Congo inter