Ce qu’il dénonce est-il vrai ou c’est une réaction d’un homme frustré qui s’est retrouvé en disgrâce à cause de son comportement qui s’apparentait à l’indiscipline ,alors qu’il était placé au sommet de la deuxième institution de la république donc à l’assemblée nationale ?
En réalité Félix Tshisekedi en avait marre du comportement de son allié à qui il avait tout donné et en qui il avait placé toute sa confiance;
Jean Marc Kabund est entré une fois à l’hémicycle de notre institution ,accompagné des voyous qui administrèrent des coups à certains députés nationaux dont moi même juste pour intimider tous les députés d’une opinion contraire à la tienne. Il n’a donc pas de leçon à donner.
L’homme se comportait comme un agent de circulation routière ,au point de trouer les pneus des véhicules jugés par lui et sa garde en infraction routière au point de vouloir opposait le président de la république à sa propre famille ainsi qu’à la garde républicaine.
Ces actes maintes fois lui reprochaient par Fatshi au point de ternir l’image de marque du nouveau régime déterminé à envoyer les signaux positifs à la population.
Si réellement les dénonciations faites aujourd’hui par Kabund étaient avérées et qu’il en avait assez , il n’aurait pas tergiverser à confirmer sa démission pourtant annoncée avec pompe. La vérité est que son patron était fatigué d’avoir pourtant fait confiance à un jeune qui ternissait au fil des jours son image, que dire des chinois placés au Lualaba exploitant un gisement le plus riche et derrière lequel il s’est remplit les poches en un clin d’œil? Là Fatshi était compétent .
Que pouvait faire Félix face aux véhicules de sa propre mère et sœur dont les pneus furent troués, mais aussi ceux de paisible citoyens qui vivent sans emplois mais qui voient un jeune homme fou du pouvoir entrain de se comporter en véritable bourreau de ses compatriotes.
La vérité dans cette affaire est que Kabund est parti du régime en disgrâce pour son comportement vis à vis de l’opinion publique et que ce comportement portait atteinte aux acquis démocratique du régime de Félix Tshisekedi .
Ce dauphin de son patron sans que celui-ci ne le lui ait dit, s’est livré ce jour en spectacle , en portant des accusations vaines qui dégagent une frustration doublée de haine .