Dans son communiqué de presse n°010, dont une copie nous est parvenue, les Forces armées de la RDC par le biais de la troisième zone de défense qui effectue les opérations contre les M23, accusent les rebelles M23 et leur allié Rwanda, de plusieurs violations des droits de l’homme dans le Rutshuru et préviennent qu’une autre attaque de ses positions sera suicidaire.
« Le Secteur Opérationnel SUKOLA II Nord Kivu, dénonce des violations graves du Droit de l’Homme commises par le M23 et ses alliées de l’armée Rwandaise en date du 16 Aout 2022, lors de leurs attaques sur les positions des Forces Armées de la République Démocratique du Congo à RWANGUBA, RANGIRA et MUHIMBIRA dans le groupement JOMBA en territoire de RUTSHURU. », peut-on lire dans le communiqué signé par le Général de brigade Bitangalo.
Enumérant les différentes violations des droits dont ils parlent, les FARDC parlent notamment de largage des bombes sur les habitations civiles à CHAKERE dans la localité de RWANGUBA et à RANGIRA, attaque à l’artillerie sur le chantier d’une centrale hydro-électrique du Parc National de VIRUNGA, tirs sur l’ambulance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui était en train de récupérer et sauver les blessés civils.
Les rebelles pro-rwandais préparent d’autres attaques.
« Par ailleurs, le Secteur Opérationnel SUKOLA II Nord Kivu vous informe que, préparant d’autres attaques sur nos positions à RUTSIRO et RUSEKE ; le M23 et ses alliées de l’armée Rwandaise chassent la population de cette zone en leur exigeant ainsi, de quitter sans délai leur milieu naturel. », ajoute le communiqué des forces armées.
Concluant son communiqué, l’armée indique demeurer respectueuse des accords du sommet des chefs d’Etat à Nairobi, « toutefois, prévient-elle, une autre attaque de nos positions en violation de la dite trêve par la coalition RDF/M23 sera suicidaire.«