Les militaires engagés dans les opérations contre les groupes armés, interdits à toute autorisation d’accès des civils à leurs positions.
Le commandant des opérations conjointes FARDC – UPDF, a pris cette mesure d’interdiction, à la suite du décès lors d’une attaque ennemie, d’une femme civile, dans une position militaire des FARDC dans le secteur de Ruwenzori.
« Cette mesure est motivée par le fait que tout le monde a été surpris de compter parmi les victimes de l’attaque de la banlieue de Bulongo, une dame civile à six heures du matin. C’est ce qui a poussé les autorités militaires, à savoir le coordonnateur des opérations conjointes et le commandant secteur et évidemment avec le général Kayanja qui est le commandant du contingent de l’UPDF, de prendre la mesure d’interdire l’accès aux civils des camps miliaires » a indiqué à la presse le Lieutenant-colonel Marx Hazukay, porte-parole des opérations conjointes FARDC-UPDF.
Marc Hazukay estime qu’il n’est pas normal que ces lieux stratégiques (tranchées et trous de fusillés) ne doivent pas recevoir des visites civiles. Pour recevoir la visite, les homme armés devront le faire pendant la journée et en dehors des campements militaires.